Parfois, pitcher est compliqué ! C’est le cas pour Poor things, un film aussi loufoque que génial, aussi absurde qu’indescriptible, aussi profond que perturbant et esthétiquement hyper léché… voilà, c’est un peu comme ça que je pourrais le résumer !

Sinon je peux aussi te vendre le jeu des acteurs, magistraux, à commencer par Emma Stone qui livre une prestation digne des Golden Globes (ça, c’est fait) et certainement des Oscars à venir.

Marc Ruffalo est parfait as usual dans un rôle pince-sans-rire – je manque totalement d’objectivité à son sujet 🙂

Willem Dafoe est lui aussi taillé sur mesure pour ce genre de personnage déjanté.

L’histoire en ultra-résumé : Bella est une “créature” expérimentale du Dr God(win) Baxter qui l’a ressuscitée en lui greffant le cerveau de l’enfant qu’elle portait lors de son suicide. Dit comme ça, c’est assez glauque mais en réalité, c’est un film plutôt positif.

On y découvre le cheminement d’un nouveau-né dans le corps d’une femme, emplie de naïveté et sans préjugés… un peu à la manière des lobotomisés qu’elle semble être au début du film, à la différence que son cerveau est tout à fait en état de marche et avide de connaissance, qu’elle n’hésitera pas à acquérir durant son “parcours initiatique”.

Comme ça part dans tous les sens, il est assez difficile de deviner le message que le réalisateur a voulu faire passer… pour autant qu’il ait voulu en faire passer un !

Moi, j’y vois une ode à la vie, aux secondes chances, aux défis personnels, à la liberté d’expression et de la femme, à la mise en avant des valeurs de ce monde, à apprécier la vie qu’on se crée soi-même, tout simplement.

Il dure 2h20 mais passe plutôt vite, tu es transporté.e dans cet univers virevoltant du début à la fin. Ce n’est pas forcément joyeux tout le temps mais c’est frais et pétillant.

Par contre, c’est assez cru/cul et on comprend que le rating soit fixé à 16 ans 😉

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