Souviens-toi, l’an passé à peu près à la même époque, je te parlais de “la Mule“, alors dernier film de Mister Eastwood pour lequel j’avais un avis plutôt mitigé. Ce 12 février sort son nouveau bébé, “Richard Jewell”, inspiré d’une histoire vraie, que je suis allée voir en press preview en me demandant si le réalisateur allait repartir dans un scénario bof bof ou nous ressortir du grand Clint.

Cette histoire, c’est celle d’un agent de sécurité, Richard Jewell (tu l’auras compris ;)), qui signale un sac suspect lors des célébrations autour des JO d’Atlanta en 1996 et devient héros national pour avoir ainsi sauvé des dizaines de vies en limitant les dégâts causés par l’explosion.

Mais célibataire trentenaire bedonnant habitant chez maman, obnubilé par le prestige de l’uniforme policier, féru des armes à feu, il n’en fallait pas + pour faire de lui le suspect idéal et le FBI va ainsi le harceler de ses questions et de ses perquisitions pendant près de 3 mois avant de finalement le laisser tranquille, faute de preuves.

Le vrai Richard

Malheureusement cet acharnement est pain béni pour les médias qui en font leurs choux gras et lui empoisonnent également l’existence et même une fois blanchi, il restera meurtri par cette expérience traumatisante et décédera prématurément dans les années 2000.

Le vrai coupable a quant à lui été arrêté en 2003 et condamné à la prison à vie.

Une histoire aberrante de méprise judiciaire, comme il en existe encore tant (c’est visiblement le temps des sorties de films dans ce créneau, cfr. Just mercy).

On retrouve Sam Rockwell dans le rôle de l’avocat et ça lui va plutôt bien et Kathy Bates campe une formidable mère-courage dépassée par les événements !

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