Quand un film commence avec une de mes chansons préférées, c’est déjà bon signe… je ne te dirai pas laquelle, comme ça je garde une part de mystère 🙂

Quand ses premières images me rappellent une époque certes révolue mais éternellement ancrée dans ma tête, c’est encore mieux… haaaa qu’on était bien en 1984 !

Quand au casting, on retrouve Matt Damon avec son pote de toujours, Ben Affleck, aux commandes, on sait qu’on risque de passer définitivement un bon moment !

On ajoute à ça une histoire vraie – certes romancée mais vraie dans ses grandes lignes malgré tout – et on obtient un chouette moment cinéma.

(Parmi les vérités, Phil Knight, le fondateur de Nike, avait bien une certaine tendance à être pieds nus au bureau ;))

Sans vouloir trop t’en dévoiler sur l’épilogue, même si son titre à lui seul est assez explicite, le film retrace le parcours d’un employé zélé de Nike déterminé à battre ses concurrents de l’époque, Adidas et Converse, qui étaient alors les grandes stars de la chaussure de sport ! Il avait repéré ce jeune prodige qu’était Michaël Jordan et voulait le sponsoriser mais celui-ci penchait plutôt pour Adidas qui avait ses faveurs esthétiques… la suite, tu la connais et avec 25% de royalties sur chaque paire de Air Jordan vendue, on comprend que le + grand sportif de tous les temps soit fort fort riche !

La bande son est extra, les acteurs au top de leur forme – je suis fan inconditionnelle de Viola Davis qui joue ici la mère du basketteur, de Chris Tucker qui est pince-sans-rire à souhait ou encore de Jason Bateman dont la coupe de cheveux ringarde eighties se fond à merveille dans le décor – et on sort de la salle avec quelques connaissances supplémentaires sur l’histoire de cette marque, des gains engrangés juste par cette collaboration arrachée haut la main et de la nouvelle ère tournée vers le marketing sportif que cela a apporté.

On a un peu de mal à croire que la Jordan a déjà presque 40 ans, alors que mon fils vient encore d’en acheter une paire récemment… même si elle a connue des périodes moins glorieuses où elle ne se vendait quasi plus, son regain de popularité est évident et je pense qu’elle sera immortelle, tout comme l’est la figure emblématique des Red Bulls !

Puis pour que nos enfants sachent à quoi ressemblent magnétoscope, cassettes vidéos, téléphone de voiture ou encore beeper de l’époque, ça vaut le visionnage !

Leave a Reply