Après mon magnifique accident de ski l’an dernier, l’idée de rechausser cette année ne me tentait qu’à moitié ! Ayant trouvé des billets à un prix hors concurrence pour le Sénégal, je me suis dit que l’alternative 100% soleil était toute trouvée et que mon grand retour sur les pistes pourrait bien attendre quelques mois.

Le grand froid pouvait bien attendre 😉

Du coup, j’ai découvert un pays que je ne suis pas prête d’oublier, un monde de différence avec notre culture occidentale, voire même plusieurs mondes car là-bas, il y a les gens avec pas grand-chose et les gens avec moins que rien mais là où la leçon de vie est grande et belle, c’est qu’ils se contentent de ce qu’ils ont sans se plaindre comme nous avons trop souvent tendance à le faire, nous, Européens, dans le confort de nos belles maisons, belles voitures, belles villes, belles vies toutes tracées…

J’avoue ne pas savoir ce qui m’a le + frappée…

… le brouhaha constant aux abords et dans les villages…

… cette multitude de personnes toujours présentes le long des routes, marchant encore et encore pour aller où eux seuls le savent alors qu’on les dirait errant sans but…

… ou attendant une de ses vieilles Peugeot importées qui font office de taxis et dont on ne sait même pas comment elles font pour encore rouler, entre leur pare-brise complètement éclaté et leurs roues qui forment presque un angle parallèles à la route tellement elles sont penchées…

… les cases faisant office de logement au peuple Peul, non pas au milieu de grandes plaines isolées mais juste à côté du bitume, sans électricité et avec un puits pour seule source d’eau que des gamines à peine hautes comme 3 pommes viennent puiser et posent sur leur tête pour ramener dans leur minuscule village de huttes…

… puis à côté de ça, y a nos enfants à nous ! Allô non mais allô, quoi (:

… les animaux traversant sans se soucier des véhicules, tels ces zébus, chèvres et autres ânes…

… les charrettes d’un autre âge tirées par ces mêmes ânes surmontées d’un monticule de bois servant entre autres à la construction de clôtures, le tout côtoyant les voitures sur la route dans un délicieux contraste temporel…

… les plages dont le sable est blanc et la mer est bleue mais qui sont malheureusement jonchées de détritus en tous genres car la collecte des déchets n’est pas encore au point par là-bas, loin s’en faut…

… ce qu’on te vend… en gros ça, c’est une plage privée d’un hôtel…

… vs la réalité ! Welcome to the real world!

… ou encore, dans un autre genre, les douaniers laxistes qui te laissent passer le contrôle avec d’énormes bouteilles remplies dans ton bagage cabine… oups, comment dire?!

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