Le terme “malade comme un chien” (Si quelqu’un connait l’origine de cette expression, qu’il partage sa culture !) me sied à merveille depuis quelques semaines. Je suis nauséeuse du matin au soir et du soir au matin… genre la tête dans le cul en permanence, sans le plaisir de s’être bourré la gueule pour être dans cet état… bref, juste le négatif de la situation, quoi !

Ok, faut que j’arrête de me plaindre parce qu’au final, c’est quand-même moi qui l’ai voulu, cet état… enfin, si j’avais sû, j’aurais peut-être réfléchi un peu + ! En même temps, j’ai déjà réfléchi pendant deux ans à la question, donc à un moment donné, fallait bien trancher !

Je suis pourtant déjà passée par là deux fois auparavant mais jamais je n’ai été aussi k.o.  D’ailleurs le cake trouve que je me plains beaucoup – Bordel, tu sais ce que c’est, toi, d’avoir la gueule de bois 24h/24? Non? Bon ben alors tu me supportes avec le sourire, steup ! (Cela dit, encore bien qu’il est très très très conciliant :-))

La première fois, pas malade du tout, la deuxième à peine quelques jours, juste question de pouvoir se dire “Tiens? Si je suis malade cette fois-ci, c’est que c’est un garçon” – Oui, je suis assez con pour plonger à pieds joints dans les croyances populaires mais en même temps, le chupa, c’est bel et bien un p’tit couillu, quand-même.

Ca y est, lecteur adoré? Tu as pigé? Hé oui, après mûûûre réflexion, nous voilà à nouveau prêts (ou pas !) à affronter les nuits trop courtes, les cacas qui puent, les pleurs mais-pourquoi-qu’tu-chouines-toi-d’abord?, la perte totale d’autonomie pendant trois ans au moins, entre autres… ô joie, ô bonheur… à cela s’ajoute donc ce que je n’avais pas prévu dans ma liste : cet état lamentable de délabrement physique qui me fait ressembler à une loque humaine… mais il parait que ça va passer ! Tu parles ! Avec mon bol, je serai malade jusqu’au dernier jour ! La vache, je meuuuuuurs !!! Faut-il croire que j’étais complètement bourrée quand j’ai décidé que oui, bien sûr, ma vie sans troisième n’aurait aucun sens !