Y a des choses comme ça qui se font de manière naturelle, comme si elles étaient inscrites dans les gênes, chacun son poste, chacun sa place ! Enfin, chez nous, en tout cas, c’était comme ça et je trouve que les tâches étaient plutôt réparties de manière parfaite… genre sortir les poubelles, réparer des trucs ou tondre la pelouse, c’était pas du tout mais alors pas du tout mon job ! Et puis un jour, ben voilà, faut bien que tu t’y mettes, ma poule ! Pas trop le choix… enfin, si j’étais certaine de voir débarquer chez moi le jardinier de Gabrielle Solis – si possible torse nu – il est évident que je ferais appel direct à une société de jardinage pour ma pelouse (je parle de celle du jardin, esprit mal tournéééé que tu es) !

Euh…. tu es gentil mais j’ai dit le jardinier de Desperate Housewifes…

Bon, allez, ok, toi je veux bien… voudrais pas jouer les difficiles 🙂

Mais en attendant I do it myself… un peu (beaucoup) à contre-cœur, donc en général je m’y mets une fois que l’herbe m’arrive à hauteur de genoux ! Ce qui est totalement stupide car du coup je dois au moins tondre 3 fois pour arriver à un résultat correct.

Jusqu’à preuve du contraire, je ne tonds pas la pelouse à oilpé… puis je ne suis pas blonde… donc, non, ce n’est pas moi… c’était juste pour que tu visualises bien la hauteur dont je te parle !

Bref, la première fois que je me suis retrouvée face à la machine, j’ai failli revendre ma maison et aller habiter au dernier étage d’un immeuble, loin, très loin du moindre minuscule morceau de gazon.  Et puis je me suis dit que ça ne devait pas être SI insurmontable que ça, allez Melo, bon sang, si tu peux construire un lit Ikéa, tu peux tondre, sans dec’ !

Ceci n’est à nouveau qu’un exemple illustratif… mon lit va très bien, je te remercie 🙂

Première étape : comprendre son fonctionnement ! Au moins le lit Ikéa était livré avec un plan de montage, lui ! Je me suis donc tournée vers ma précieuse amie Google pour trouver le mode d’emploi et ai vérifié avec attention qu’il y avait assez d’huile et d’essence. Oui, je sais, c’est vraiment la honte, toi qui me prenais jusque là pour un Mc Gyver au féminin !

De là à me comparer à une blonde écervelée… évite de franchir le pas 🙂

Restait plus qu’à la démarrer et là, quel sentiment de fierté intense quand tu entends le br brrrr brrrrr brrrrrrouuuuum du moteur !

Petit hic : au bout d’un quart de terrain, pour une raison inconnue (enfin si, maintenant je sais pourquoi, avec l’expérience, tout ça tout ça), cette stupide machine ne veut plus se mettre en route !! Ha oui mais non, hein, ma grande, mon jardin ne ressemble vraiment à rien avec juste 2 bandes de faites… genre que tu t’épiles le maillot, ton rasoir tombe en panne et t’es caisse !

Voilà… c’est un peu ça mais en pire parce que t’as déjà la moitié de faite !

Donc une fois que j’ai solutionné le problème (bourrage d’herbe qui coince l’hélice… un vrai souci de débutant), c’est reparti et au bout de 3 heures de calvaire, j’admire mon travail… que dis-je? Mon chef-d’œuvre !!

Ok, ça va, j’avoue, c’est pas le mien… j’en rêve mais non, je dois bien me rendre à l’évidence, jamais je n’obtiendrai un gazon anglais !

Next time, je la tente comme ça, ce sera nettement + fun !

Dommage qu’à peine 15 jours + tard, il faille tout recommencer !

Je suis entièrement d’accord !

Moi dans 50 ans ! Tout ça pour ça !