“Glass”, c’est le dernier film sorti de l’imagination toujours débordante – limite flippante – de ce cher réalisateur au nom totalement imprononçable – enfin, en tout cas, perso, je n’arriverai jamais à le prononcer – j’ai nommé Mister M. Night Shyamalan, rendu célèbre grâce à son “sixième sens”.

Pas évident de résumer ce film, le mieux est évidemment d’aller le voir par toi-même mais en gros, c’est la suite (et sans doute fin mais qui sait? Avec MNS, on n’est jamais au bout de ses surprises) – ou disons plutôt la fusion – de 2 autres de ses oeuvres, à savoir “Incassable” et “Split”, à laquelle on espérait pouvoir s’attendre avec l’apparition de Bruce Willis à la fin de “Split”.

“Glass” joue les Marvels mais sans toutes leurs fioritures habituelles, sans extravagance, sans monde futuriste avec voitures volantes et sabres lasers (comme tu le constates, je m’y connais à mort en Marvels 🙂 ) où l’on ne se projette finalement pas trop.  Ici, au contraire, on pourrait éventuellement se dire que si jamais on croit un tout petit peu aux superhéros, hé bien ceux-là pourrait éventuellement exister dans la vie réelle… mais vraiment éventuellement, hein 😉

On y retrouve donc les personnages centraux de ces films, en commençant par ce brave Bruce ré-endossant le rôle de David Dunn, seul survivant d’une catastrophe ferroviaire dans “Incassable” qui avait alors pris conscience qu’il était doté de certains pouvoirs, entre autres en ayant des visions au contact des gens, devenu depuis une sorte de justicier sous cape aidé de son fils (joué par Spencer Treat Clark qui a bien bien grandi depuis le 1er film… coup de vieux en perspective ;)) pour démasquer les méchants.

Très vite il croise la route de Kevin Wendell Crumb et ses 24 personnalités, qui s’était volatilisé à la fin de “Split”.  James Mc Avoy est toujours aussi prodigieux dans ce rôle de véritable allumé du bocal, passant avec aisance d’une de ses personnalités à l’autre telle une prouesse théâtrale.

Ils seront tous 2 enfermés dans un hôpital psychiatrique où ils retrouvent Elijah Price, le Monsieur Glass d’ “Incassable”, surnommé ainsi à cause de sa maladie des os de verre, toujours incarné par un magistral et énigmatique Samuel L. Jackson, grand manipulateur n’ayant pas l’air d’y toucher mais tirant à nouveau les ficelles de l’intrigue comme dans “Incassable” où il provoque le déraillement du train pour confronter Willis à son “anormalité”.

Une psychiatre aura 3 jours pour leur faire comprendre qu’ils n’ont pas de super pouvoirs et que tout cela provient de leur imagination trop fertile et un peu beaucoup dérangée… et je ne t’en dis pas + sous peine de te révéler la chute.

Par contre, si tu te dis “Oui mais je n’ai pas vu les 2 autres films ou je ne m’en souviens pas trop, donc je ne vais rien comprendre”, je te rassure : tu ne seras pas tout•e perdu•e malgré tout, ce 3ème opus se regarde comme du petit lait, avec ou sans connaissance accrue des 2 précédents ! Et je sais de quoi je parle car ma mémoire de poisson rouge fait que j’avais moi aussi un peu oublié la trame de ces films 🙂

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