Si je devais décrire l’Opéra Garnier par un seul mot, ce serait “rhaaaaaaan”… mais rhaaaaaaan n’était pas un mot en tant que tel et ce lieu étant tellement incroyable, je me dois de t’en faire une description un peu + détaillée quand-même.  A chaque fois que je vais à Paris, je passe devant cet imposant édifice et me dis que je devrais une fois y emmener ma fille pour assister à un ballet classique.  Oui, on ne croirait pas comme ça en me lisant mais j’adoooore les ballets classiques, ça me rappelle mes 9 années de pratique de cet art.  J’en ai gardé une grâce et une délicatesse exceptionnelles… ou pas 🙂

Bref, lors de ma journée parisienne dans le cadre de mon rôle d’ambassadrice de la nouvelle Fiat 500X – que je prends très au sérieux et dont je te reparlerai dans les semaines à venir – j’ai enfin eu l’occasion de pousser les portes du Palais Garnier pour une visite instructive et passionnante de ce haut-lieu de la vie mondaine de la fin du 19ème siècle.  Tu y entres, tu t’imprègnes de l’atmosphère et puis tu fermes les yeux – si tu le peux tellement ils seront écarquillés – et tu imagines tout ce que Paris comptait de personnages influents (parfois à la limite du m’as-tu vu, il faut bien le dire) déambulant entre Grand Escalier, Rotonde des Abonnés et Galerie du Glacier.

Imagine 2 secondes, au lieu de ces groupes de touristes en jean’s/baskets, des élégantes en robe à fourreau et des hommes en queue-de-pie et chapeau-claque… ça le fait, hein ! Et n’a-t’on pas l’impression d’être déjà dans la grande salle de spectacle face à ce Grand Escalier, avec ses corbeilles et ses balcons? 

Pour la petite histoire (oui, oui, ça te fera du bien de te cultiver un peu :)), l’Opéra Garnier, un des plus grands au monde en terme de superficie, a été imaginé par Charles Garnier suite à un concours d’architecture lancé par Napoléon III et sa construction a duré de 1861 à 1875.  L’impératrice Eugénie, qui aurait préféré que ce soit son ami Viollet-Leduc qui soit le maître d’oeuvre, montra peu d’enthousiasme devant l’édifice, le taxant même de “sans aucun véritable style architectural”… ce à quoi l’ami Garnier, qui ne s’est pas démonté, lui a lancé un téméraire “Mais c’est le style Napoléon III, Madame, de quoi vous plaignez-vous?!”… et toc, prends ça et merci d’être venue !

Tous les styles architecturaux du passé ou presque se trouvent représentés, de la Grèce Antique en passant par la Renaissance italienne ou au style Louis XV, plusieurs sortes de marbres ont été utilisées, des milliers de détails font de cet opéra une pure merveille à contempler !

Majestueuse cariatide portant un glaive et représentant la tragédie, son pendant à droite de l’entrée de la salle de spectacle représente la comédie avec sa harpe.  On aperçoit bien ici la multitude de marbres différents utilisés ! Impressionnant !

Magnifique plafond en mosaïques de l’Avant-Foyer

Savant mélange de styles où tout est pensé dans le moindre détail ! 

La salle de spectacle, en fer à cheval, à l’image des opéras italiens, a une acoustique naturellement exceptionnelle.

La salle avec sa coupole actuelle – d’abord très controversée – imaginée par Marc Chagall en 1964.

A côté de la scène, la loge impériale (de l’autre côté de la scène se trouve celle de l’impératrice).  En fait, ironie de l’histoire, Napoléon III n’aura jamais assisté à un spectacle dans cette salle !

A l’arrière des coulisses se trouve le foyer de la danse, lieu de répétition également richement décoré et cela pour une raison simple : il sert parfois de prolongement au décor de la scène et lors du défilé annuel du corps de ballet, les danseurs partent de cet endroit, donnant une dimension magistrale à cet événement majeur de l’opéra, avec ses miroirs qui renvoient leurs gracieux mouvements à l’infini.

Personnellement j’aurais pu y passer plusieurs heures et je te conseille vraiment la visite.  Si tu y vas en groupe, contacte Jean-Jacques L. Serres de ma part, c’était notre maître de conférence du jour et il est tout aussi passionnant à écouter que l’est la visite du bâtiment dont il parle avec beaucoup d’enthousiasme ! Son site : Paris avec Moi.

Et juste pour le plaisir des yeux…

Magnificence du Grand Foyer avec ses plafonds qui donnent l’impression d’être dans la chapelle Sixtine !

Majestueuse fausse cheminée dans le Grand Foyer

Toujours dans ce Grand Foyer, l’original cadran “calendrier” dont les aiguilles montrent les jours et mois, surmonté d’un vase de Sèvres !

Le Salon du Glacier, ancien restaurant de l’Opéra, dont les tapisseries (des célèbres Gobelins) ornant les murs représentent chacune une serveuse au thème en adéquation avec le lieu tel que le poisson, la chasse, le thé, le café, etc.

Ici, la représentation du thé chinois 😉

L’Opéra Garnier le site

3 Comments

  • Mouyart
    5 November 2014 at 19 h 53 min Reply

    Tu n’as pas trouvé mon châle?? Je l’ai perdu lors de ma dernière visite 😉
    Blague à part, l’année dernière, mon fiston a participé au bal de l’ecole polytechnique, smoking et cavalière…. Quadrille et sabre ( pas pour lui). Et je pense qu’il s’en souviendra toute sa vie.

  • Suzy
    12 November 2014 at 17 h 15 min Reply

    I’m impressed! You’ve managed the almost imoisspble.

  • […] Notre station de métro était située sur Andrassy ut., le Champs-Elysées hongrois et nous avons longuement admiré l’opéra, (presque) aussi beau que celui de Paris dont je suis littéralement amoureuse (si tu ne le connais pas, je t’en parle ici). […]

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