Après l’histoire de la marque Pampers, laisse-moi te présenter son centre R&D (recherche et développement) situé à Schwalbach en Allemagne, à quelques minutes de Francfort.  Ce centre est une énorme machine bien huilée et extrêmement bien pensée qui se compose d’une série de stratosphères tournant autour d’un unique but : rendre les bébés ultra-heureux, tout simplement, et qu’ils puissent juste – à l’image du nouveau slogan de la marque – Aimer, Dormir et Jouer !

L’évolution du Pampers sur une quarantaine d’années ! Moi je dis qu’ils ont bien de la chance, nos enfants ! Remarque au passage comme je prends bien des notes pour pouvoir tout t’expliquer 🙂 

Avant tout, des prototypes y sont créés, d’abord de manière manuelle, juste quelques pièces. Telle de la haute couture, quelques dames habiles coupent, collent, cousent inlassablement afin d’arriver au résultat escompté. Si ces prototypes sont ok, on passe alors à une mini-chaîne de production qui sortira toujours des prototypes mais à un peu + grande échelle, ceux-ci serviront aux familles-testeuses.  La production à très (très) grande échelle, elle, se passe à quelques kilomètres du centre R&D.

Perso, j’ai été super impressionnée par ces énooooormes rouleaux qui ressemblent un peu à des rouleaux de PQ pour Gulliver et ses potes ! 

Et hop ! Des langes fabriqués à la chaîne ! Ceci n’est bien sûr qu’une des nombreuses couches dont le Pampers se composera en fin de chaîne !

Non mais vraiment, t’as vu comment c’est grand?? Y a que moi que ça impressionne ou quoi?! 🙂

Ces familles-testeuses vivent dans les alentours et s’inscrivent souvent dès le début de la grossesse pour faire partie du panel ! Elles viennent chercher des couches “à l’aveugle”, sans savoir quel produit elles vont tester : des langes déjà existants dans les rayons des magasins, des langes de marques concurrentes, des langes bientôt sur le marché, etc… ces familles sont au nombre de 1200 à 1800 chaque semaine – oui, c’est assez impressionnant, ça aussi !

Il y a plusieurs bacs de la sorte comportant chacun des dizaines de “produits-test” qui seront emportés par les familles-testeuses, tous les bacs sont vides à la fin de chaque journée !

Elles jouent un rôle primordial dans la fourmilière Pampers puisqu’en + du simple test, elles remplissent des questionnaires couche testée après couche testée et devront également prendre soin d’en rapporter certaines usagées au centre, afin que celui-ci puisse faire des tests dans des conditions optimales – entre autres en passant aux rayons x – et totalement en situation.  Apparemment cette contrainte n’arrête pas les Allemands, loin de là et c’est un défilé permanent de jeunes parents qui entrent et sortent du centre, déposant des cartons plats contenant les langes sales dans des placards réfrigérés avant de s’emparer d’un nouveau paquet à tester pour la semaine.

Certains des bébés-testeurs – entre 50 et 100 – sont également choisis pour aller évoluer dans le “playground”, sorte de grande salle de jeux qui, là encore, a un seul but avoué : permettre aux chercheurs de voir comment les bébés évoluent avec leur couche bien accrochée aux fesses et pouvoir justement y apporter encore et toujours les améliorations nécessaires pour qu’elles résistent à toutes les situations, y compris les + extrêmes car un bébé qui bouge… hé bien il bouge ! Comme tu vois, rien n’est laissé au hasard chez Pampers !

Des bébés passent également une série de tests – totalement indolores, bien entendu au “skin lab”, à savoir un test d’humidité sur l’épiderme (zone de la couche et zone extérieure à la couche), un test sur le derme et un test sur le pH. L’idéal est de venir avec bébé dès son réveil, donc certains chercheurs du centre sont sur le pied de guerre dès l’aube ! Bravo pour le sens aigu du devoir 😉 Ces tests ont vraiment une importance capitale pour éviter l’érythème fessier – si tu as été parent un jour dans ta vie, je n’ai pas besoin de t’expliquer le calvaire que ça peut être quand il devient sévère – et ainsi encore et toujours chercher à atteindre la perfection en matière de petites fesses au sec, même après une nuit de sommeil.

Je te l’accorde, comme ça, ça fait un peu instruments de torture mais tout est juste gentiment posé sur la peau !

Un bébé-cobaye qui a déjà la rigueur allemande dans les veines, sage comme une image… tout le contraire de la mienne !

Bref, tu l’auras compris, le Pampers n’est pas qu’un rectangle de coton légèrement amélioré, loin de là ! Il est composé d’une série de couches de matériaux qui jouent tous un rôle important afin de permettre à bébé de passer des nuits sereines (et à ses parents par la même occasion, merci Pampers) et de pouvoir s’éclater dans son apprentissage journalier sans risquer les fuites, l’érythème fessier, la couche qui se barre car mal attachée, etc…

Hé oui, un Pampers, ce sont autant de matériaux différents qu’il n’y a de petits pots accrochés à ce mur… 

En gros, y a tout ça dedans :

Parmi ces matériaux, ceux qui ont un rôle capital, ce sont les micro-particules qui se trouvent dans le coeur absorbant et qui ont un taux élevé d’absorption permettant à bébé de garder ses fesses au sec pour quelques heures.

Absorption ultra-rapide

Et hop ! Une fois absorbé, le liquide est emprisonné dans les micro-billes et tu auras beau essayer de tordre le lange comme si c’était le cou de ton patron, rien n’en sortira, pas même une goutte !

Note qu’en avril est sorti un nouveau Baby-Dry. Les différences ne se remarquent pas forcément au premier coup d’œil, ceci tenant de la volonté de Pampers de ne pas perturber les jeunes parents dans leurs habitudes de consommation. Pourtant, ces différences presque imperceptibles à l’oeil nu demandent une recherche permanente.  Alors je vais te les dévoiler car ce serait dommage qu’elles passent totalement inaperçues !

Le voile d’absorption est + long vers l’arrière, ce qui apporte une meilleure répartition des “flux”.  De nouveaux animaux font également leur apparition pour venir égayer les couches-culottes. À ce propos, la prochaine fois que tu croises un lange, regarde-le attentivement car à l’avant, par exemple, se trouvent des petites barres d’aide au bon positionnement, ni trop serré, ni pas assez ! Sur chaque lange, tu vois également écrit en petit le numéro de fabrication ! Si, si, regarde bien, tu verras !

Voile + long, jolis nouveaux dessins

Côté fun : comme dans la pub, les chercheurs versent du liquide sur la couche pour analyser l’absorption et la différence est déjà notable entre l’ancien et le nouveau Pampers, alors autant dire qu’entre Pampers et une marque concurrente, ça doit être quelque chose !

La grande révolution, c’est que la surface d’absorption est + grande, donc elle est encore + rapide… genre qu’en images réelles, c’est assez impressionnant à voir ! (à droite, tout le liquide a déjà été versé, à gauche il faut le faire petit à petit, pour la même quantité au départ)

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